Conseil des Communes et Régions d'Europe

LOCAL INSIGHT 
L'actualité européenne
vue par les collectivités territoriales

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For the first time in Europe’s history, towns, cities and regions are marching along with young people from around the world in a Global Climate Strike for the Future. Six local government networks inspired by the youth’s call to action will join the strike on 15 March in Brussels. They jointly call on the European Union and national leaders to take the necessary steps to address climate change in a just and timely manner.

Their main demand: to take heed of calls by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) to limit global warming to 1.5°C. According to the networks, reaching this overarching goal will mean divestment from fossil fuels, urgently rethinking the EU climate strategy and empowering local and regional governments.

Les villes et régions se félicitent du vote du Parlement européen sur le futur fonds européen « Asile, migration et intégration » (AMIF) pour la période 2021-2027. Tel que repris dans le rapport, le budget de l'AMIF pour la prochaine période de programmation sera de 10 milliards d'euros, soit une augmentation de 50%.
 
Ce vote est une victoire pour les collectivités puisqu’il réserve au moins 220 millions d'euros pour les collectivités. De plus, le vote du Parlement établit également que les gouvernements centraux devraient collaborer avec les collectivités dans la définition de stratégies nationales et la dépense des ressources en matière de migration.
 
Aujourd’hui, les villes et les régions européennes s’expriment d’une seule voix pour demander au Conseil et à la Commission de soutenir la décision du Parlement.

Saviez-vous que seulement 16% des maires européens sont des femmes ? Et que seules 8 capitales européennes ont une femme maire ? 

La nouvelle étude du CCRE, « Les femmes en politique » est unique en son genre : elle donne un aperçu profond et inquiétant de la représentation des femmes en politique, à tous les niveaux de gouvernance - local, régional, national et européen - entre 2008 et 2018.

Avec cette étude, le CCRE met en avant une inégalité flagrante : au cours des dix dernières années, le nombre de femmes maires et conseillères municipales n'a augmenté que de 13 % à 16 %. Il en va de même au niveau national : la représentation des femmes dans les parlements nationaux n'a augmenté que de 25% à 29%, depuis 2008.  

Dans 100 jours, les Européens voteront pour le prochain Parlement européen dans un contexte politique inédit. Dans cette tribune, le secrétaire général du CCRE, Frédéric Vallier, appelle aux futurs députés européens à travailler main dans la main avec les villes et régions pour rapprocher le projet européen des citoyens. 

Dans exactement trois mois, les Européens décideront de l’avenir qu’ils veulent se donner en élisant leurs représentants au Parlement européen. Trois mois durant lesquels les partis politiques et candidats présenteront leurs programmes et répondront aux interrogations qui ne manquent pas quant à l’avenir de notre Union.

Cette élection intervient dans un contexte politique inédit : la possibilité d’une sortie de l’UE du Royaume-Uni sans négociation, la montée des populismes, l’apparition de nouvelle forme de manifestations comme les gilets jaunes en France ou la méfiance, voire la montée des violences dans les manifestations. 

Au fil des élections, la vie politique a peu changé de visage. Les femmes sont fortement sous-représentées en politique, et ce à tous les niveaux... Alors que nous célébrons la Journée internationale des droits des femmes, proposons quelques pistes pour ne plus à avoir à écrire ces lignes.

Les faits sont édifiants. Malgré l’adoption de lois sur la parité dans certains pays, seulement trois États membres de l’UE ont actuellement une femme à la tête de leur gouvernement, et un tiers des membres du Parlement européen sont des femmes.

Au sein des assemblées communales et locales, au cours des dix dernières années, la proportion de femmes élues est passée de 27% à 30%. En tant qu'élu, je dois le dire : l'Europe mérite mieux. Ce déficit de représentation ne peut plus durer.
 

Entre la collecte des déchets et les transports en commun, les collectivités territoriales fournissent des services publics essentiels tous les jours. Pourtant, les règles de l’UE sur la prestation de services publics ont été créées sans implication suffisante des collectivités.

Quand il s’agit de services publics, les collectivités sont les premières concernées. Pour façonner une législation de qualité, les villes, les régions, les Etats et l’Union européenne devraient travailler main dans la main. C’est pourquoi le CCRE publie sa prise de position sur l’avenir des services publics en Europe.

Le porte-parole du CCRE sur les services publics, président du canton de Karlsruhe, Christoph Schnaudigel déclare que : « La capacité des collectivités locales et régionales d’assurer la prestation quotidienne de services publics tout en finançant les investissements dans les services futurs et en garantissant la croissance économique doit être considérée […] comme une importante contribution au projet européen. »

La politique de cohésion est le principal outil d’investissement, de solidarité et de développement des villes et régions de l’UE. Elle incarne l’Union au niveau local, mais reste peu connue du grand public.

De nombreux citoyens croient encore que la politique de cohésion n’investit que dans les régions désavantagées, et que les zones plus privilégiées perdent l’argent qu’elles envoient à l’UE. Ce n’est pas du tout le cas.

Avec son enveloppe de 346,5 milliards d’euros pour la période 2014-2020, la politique de cohésion crée partout de la valeur ajoutée. Elle investit dans votre rue, dans l’école de vos enfants, dans les entreprises locales. Malgré cela, seul un tiers des Européens sont conscients des projets qu’elle finance dans leur ville ou région.

Pour remédier à cela, le Conseil des Communes et Régions d’Europe (CCRE), la DG Regio de la Commission européenne et des associations locales et autres partenaires ont lancé 60 dialogues avec les citoyens de huit États membres.