Lors de la session « Il ne peut y avoir de démocratie sans égalité des genres », Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris et présidente de la Commission pour l’égalité des chances de Cités et gouvernements locaux unis (CGLU), a mis en garde les participants : « Il faut être très vigilant afin que la crise ne nous ramène pas en arrière ».

En effet, la crise peut faire retomber de nombreuses femmes dans la précarité, celles-ci étant les plus susceptibles de souffrir de la détérioration des services publics dans certaines régions. De plus, les institutions de formation et d’aide à l’emploi favorisent les secteurs professionnels typiquement masculins, a expliqué Mercedes Colombo-Roquette, vice-présidente de la Province de Cadix, adjointe au maire de Cadix et conseillère sur l’égalité des chances.

Cependant, la grande diversité géographique des participants (Suède, France, Espagne, Turquie, Maroc…) a permis de constater les progrès réalisés par certains et méconnus par d’autres. D’ailleurs, la présidente de la commune Nakhil de Marrakech et vice-présidente pour la région Afrique du Nord du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (CGLU Afrique), Milouda Hazeb a encouragé les jumelages Nord-Sud qui « permettent de rencontrer des villes qui ont déjà fait des progrès énormes vers l’égalité, d’échanger des bonnes pratiques et de montrer les progrès encore possibles. »

Pour conclure, Mme Hidalgo a invité l’audience à participer du 30 janvier au 1 février 2013 à une conférence sur les femmes, organisée par la Ville de Paris en collaboration étroite avec le Conseil des Communes et Régions d’Europe (CCRE), CGLU et ONU Femmes.