Conseil des Communes et Régions d'Europe (CCRE)
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Gouvernance et citoyenneté

Traité de Lisbonne - 17.06.2008

Référendum irlandais: Déception des villes et régions d'Europe
Le président du Conseil des Communes et Régions d'Europe (CCRE) et maire de Vienne, Michael Häupl, a exprimé sa déception au lendemain du rejet du traité de Lisbonne par référendum en Irlande.
 
Nous respectons entièrement la décision de la population irlandaise, mais le CCRE ne peut qu'être déçu de l'issue du référendum, déclare Michael Häupl. Le nouveau traité ne contribue pas seulement à apporter de nombreuses améliorations aux processus décisionnels de l'Union, il renforce également le rôle des collectivités locales et régionales au sein de l'Union européenne. Jusqu'à présent, nous avons été considérés comme des partenaires cachés dans la construction de l'Europe. C'est pourquoi nous nous félicitons de la reconnaissance dans les traités du principe de l'autonomie locale et régionale.
 
Le 4 et 5 décembre dernier, le comité directeur du CCRE a adopté une déclaration sur le traité de Lisbonne. Dans la déclaration, le CCRE se félicite du nouveau traité et affirme que la reconnaissance de la dimension locale et régionale dans le traité ne constitue pas une référence symbolique, mais qu'elle a une signification et des conséquences juridiques, notamment en ce qui concerne le rôle et la gestion de nos services publics.

La déclaration salue aussi le nouveau protocole sur les services d'intérêt général (services publics), plus particulièrement l'article indiquant que les valeurs partagées de l'Union en ce qui concerne les services d'intérêt économique général (...) comprennent en particulier le rôle essentiel et la large marge de manœuvre des autorités nationales, régionales et locales dans la fourniture, la délégation et l'organisation des services d'intérêt économiques général en répondant au mieux aux besoins des usagers.
 
Ce protocole sur les services d'intérêt général, explique Michael Häupl, contribuent à renforcer les services locaux dans lesquels les institutions européennes interférent parfois de façon excessive au nom du marché unique.
 
Selon le président du CCRE, loin de tout centraliser encore plus à Bruxelles, le traité de Lisbonne prévoit une meilleure répartition des tâches entre l'UE et les collectivités locales et régionales. Quoiqu'il arrive maintenant, les acquis du traité pour nos villes et régions doivent être protégés et mis en vigueur.
 
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